Mes centres d’intérêt (I)

Vous l’avez certainement remarqué, dans le profil du forum démocrate existe des « centres d’intérêts » que l’on peut cocher. J’ai donc mis des croix chaque fois que j’estimais avoir un intérêt particulier m’intéresser à tel ou tel sujet. Mais à ma grande surprise j’ai trouvé que j’en avais coché beaucoup ! Afin de préciser en toute transparence pourquoi j’ai choisi tel sujet et pas un autre, j’ai imaginé utiliser mon blog pour expliquer en quoi ces centres sont pour moi d’un intérêt particulier. Voici donc une première salve, en respectant l’ordre alphabétique proposé.

Afrique : J’ai envie de dire que mon métier c’est l’Afrique, enfin presque. Logisticien dans une entreprise de transport maritime mon « terrain de jeu » c’est l’Afrique, et plus particulièrement toute la côte entre la Mauritanie et la Namibie. De plus j’ai eu l’occasion de faire quelques déplacements professionnels là-bas, pour un total de 19 jours. C’est bien peu comparé à celles et ceux qui s’expatrient, mais pour moi c’est déjà bien assez pour savoir que j’ai eu le coup de foudre pour ce continent et ses habitants. Vous comprenez alors pourquoi l’Afrique est pour moi un centre d’intérêt.

Banlieues : J’ai passé 17 ans de ma vie en banlieue, toute mon enfance et toute mon adolescence sont dans ma « cité ». Et pas n’importe laquelle ai-je envie d’ajouter : à Argenteuil, tout à coté de la « Dalle ». Et j’en ai des choses à dire sur ce que j’ai vécu et sur ce qu’il faudrait faire, ou du moins ce qu’il ne faut surtout pas faire. Alors pour faire court deux petites choses en vitesse : J’estime que la « Dalle » est une vraie originalité architecturale, et mériterait que l’on se penche davantage sur ce concept. Ensuite lutter contre la trappe à ghetto qu’est devenue la banlieue. Pour preuve à peine avais-je « réussi » que j’en suis parti, pour laisser la place à quelqu’un qui – statistiquement parlant – a moins de chances que moi de s’en sortir. Il faut à tout prix briser ce cercle vicieux. J’aurais encore beaucoup à dire, mais sachez que de tous les centres d’intérêt, c’est celui-là auquel j’attache le plus… d’intérêt.

Délinquance : Elle est hélas aussi liée au concept de banlieue, et ce n’est pas qu’un cliché mais une triste réalité qu’il est trop dangereux de vouloir occulter. Mais lutter contre la délinquance ne peut se résumer au seul volet de la répression, ni se limiter aux seules intentions ou déclarations. Ma première idée forte est qu’il faut arrêter de vouloir réformer l’ordonnance de 1945 sur la délinquance des mineurs. Il faut par contre avoir le courage d’écrire la loi de 200x sur la délinquance des mineurs. Autre idée – qui elle risque d’en faire sourciller certains – c’est que je crois qu’il faut instituer une disproportionnalité des peines pour les délits qui – statistiquement – conduisent le plus souvent à la récidive. Combien sont-ils ces jeunes devenus de vrais délinquants, faute d’avoir été correctement sanctionnés pour par exemple d’un simple feu de poubelles ? Vous comprenez alors pourquoi la délinquance est pour moi un centre d’intérêt.

Dette public et déficit : J’ai mis du temps avant d’être sensibilisé à ce problème, mais il est maintenant pour moi au coeur du politique, car l’une des fonctions nobles du politique est d’être redevable auprès de tous des deniers dont il a la charge. Hélas on peut dire que l’Etat a failli dans ce domaine, et que des mesures – sans doutes impopulaires – sont à prendre. J’estime toutefois que c’est un mal pour un bien. Je milite donc d’une part pour que le train de vie de l’Etat soit réduit, et d’autre part pour que soit inscrit dans la loi (dans la constitution ?) le fait qu’un gouvernement ne puisse pas présenter de budget en déficit de fonctionnement. Vous comprenez alors pourquoi la dette publique et le déficit est pour moi un centre d’intérêt.

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Qualifier la crise : L’hiver économique

Tous les éditorialistes, économistes, hommes politiques(1) ou autres personnalités ont cherché à qualifier la crise que nous traversons en ce moment. Les plus prudents ne disent rien d’autre et parlent tout simplement de « la crise« , alors que les plus vindicatifs ou les plus imaginatifs cherchent le meilleur qualificatif, l’expression qui sera retenue par le lecteur, l’auditeur, le téléspectateur ou l’électeur.
C’est ainsi que j’ai déjà eu l’occasion de lire, voir ou entendre des expressions comme « crise du siècle« , « tsunami économique« , « crise globale« , ou hier encore « horreur économique« . Mais à mes yeux aucune de ces expressions ne résume parfaitement ce qui se passe. « Crise du siècle » me semble présomptueux alors qu’il reste au siècle en question 90 ans. « Tsunami économique » est tout simplement stupide, car un raz-de-marée n’est rien d’autre qu’un événement – certes imprévisible – mais dont la puissance n’a d’égale que la très courte durée dans le temps. Non, mon analyse personnelle est que nous sommes entrés dans l’hiver économique. Cette période froide et glauque dont tout le monde attend la fin avec impatience, mais également avec la pleine conscience de sa propre impuissance à en accélérer la fin(2) et à finalement devoir la subir en dépit de tout. L’hiver économique s’impose à tous, aux plus riches comme aux plus pauvres, et sa présence se rappelle à nous chaque jour qui passe. Enfin l’hiver économique sera long et rigoureux, et ici les économistes sont bien moins lotis que les météorologistes qui eux peuvent compter avec un événement naturel (l’équinoxe) pour savoir quand l’hiver prendra fin. Rien de tel hélas ici, et comme toute anomalie climatique, l’hiver économique que nous traversons étonne par son ampleur, sa force, et sa vigueur. Tels des animaux devant un phénomène inhabituel nous devrons coûte que coûte survivre et évoluer, et comprendre que cela passe par un changement profond de notre habitat et de nos repères. Quant au printemps économique, sous-entendez la reprise, il finira bien par arriver. Mais quand ?

(1) ou femmes
(2) Voyez les plans de relances successifs qui ne ralentissent pas la crise, au contraire.

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Premier contact

Puisque l’usage est de se présenter lors d’un premier échange, respectons l’usage. Je suis logisiticien dans une grande entreprise du secteur du transport maritime. Je n’ai jamais été titulaire d’aucun mandat électoral et mon adhésion au Modem représente mon premier engagement en politique. Pour l’état civil j’ai (déjà !) 43 ans ; je suis marié sans enfant. Il se trouve que je tiens déjà un blog sur Internet, mais que justement je ne voulais pas lui donner une tournure trop politique, bien que dans mon premier billet j’ai affiché sans détour ma couleur. Ici je vais pouvoir plus facilement développer ma réflexion (je n’en manque pas !), et mes idées (même si j’en ai moins !).  Je compte m’adapter à mon public en quelque sorte. Pour résumer et expliquer ma décision de devenir adhérent du MoDem, j’ai apprécié plusieurs choses dans la démarche de François Bayrou. En tout premier lieu la volonté de briser l’éternel combat gauche-droite (ou droite-gauche) et repousser le bipartisme cher aux modèles anglo-saxons. Ensuite certaines idées fortes et novatrices qu’il a développé, autour de la dette et du train de vie de l’Etat, de la justice ou des banlieues. Enfin la création d’un mouvement politique prenant naissance au XXIème siècle, un mouvement enfin dans son temps ont terminé de me séduire. Je fais mienne la phrase de François Bayrou : « Nous ne sommes ni de gauche, ni de droite, ni du centre. Nous sommes démocrates. » Aussi longtemps que cette affirmation restera vraie au Modem, je serai adhérent.

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