Non je ne vais pas parler du mur…déjà vu ici, mais d’une chose qui me tient à coeur, l’éducation nationale au sens très politique du terme. Ceci pour dénoncer la pression partisane autour de ce sujet. L’avenir de nos enfants ne doit pas être sacrifié sur l’autel de la politique politicienne. C’est pourtant le cas avec tous ces ministres qui succèdent aux ministres. Vous ne me croyez pas ? Combien avez vous eu de ministres au cours de votre scolarité ? Posez vous cette question et convenez avec moi que ça fait beaucoup. J’estime moi que ça fait même trop.
Voyez par exemple celui qui est en place actuellement, Luc Chatel. Depuis combien de temps est-il nommé ? Le site du ministère nous l’apprend, depuis le 24 juin 2009 soit à peine 5 mois.
Au risque d’être long, combien pensez vous avoir vu passer de ministres de l’éducation nationale depuis la chute du mur de Berlin(1) ?
Le 9 novembre 1989 c’est Lionel Jospin qui est ministre de l’éducation nationale, et ce depuis le 28 juin 1988. Il le restera jusqu’en 1992.
Voici le tableau pour ces 20 dernières années.
1989 – 1992 : Lionel Jospin
1992 – 1993 : Jack Lang
1993 – 1997 : François Bayrou
1997 – 2000 : Claude Allègre
2000 – 2002 : Jack Lang
2002 – 2004 : Luc Ferry
2004 – 2005 : François Fillon
2005 – 2007 : Gilles de Robien
2007 – 2009 : Xavier Darcos
2009 – : Luc Chatel
Oui, dix ministres en 20 ans, un vrai emploi précaire si j’ose dire…Comment voulez vous avoir une politique de l’éducation cohérente avec un ministre qui change tous les 24 mois ? C’est pourquoi je défend de plus en plus l’idée que le ministre de l’éducation nationale soit confirmé dans ses fonctions par les 3/5ème des députés. Autrement dit qu’il soit nommé avec les voix de l’opposition. Croyez moi tout le monde y gagnerait, les enfants les premiers.
(1) Aucun rapport entre les deux, si ce n’est que je prend les mêmes dates, puisque celle du 9 novembre est à la mode en ce moment…
Effectivement, c’est un point non négligeable à mettre au débit de ces ministres. Vous pouvez également ajouter la manie de geler au mieux – abroger au pire – les décisions prises par le ministre précédent Là aussi on ne peut pas dire que ça fait avancer les choses.
Ce n’est pas tant la valse des ministres, que leurs manies de vouloir œuvrer pour la postérité et mettre en route une réforme qui portera leur nom, qui nous est préjudiciable !
mamouchka.